Association de Sauvegarde duCHATEAU DE GAVRAY |
LA ZONE DU LOGIS |
Sommaire |
1 – Présentation de la zone est |
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3 - Le bâtiment AB |
Bâtiment AB |
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4 – Le bâtiment C
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Autres bâtiments |
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Vue d'ensemble |
1 - Présentation de la zone est | –
Après les premiers travaux de débroussaillage et de reconnaissance de la zone est, on trouvait là un ensemble de bâtiments d’une assez grande ampleur. C’est la seule zone de l’enceinte, avec celle du donjon, à présenter des traces aussi importantes de constructions. Mais ces bâtiments paraissent d’une nature différente de la grosse tour ronde, du massif donjon carré, au sommet de la colline, qui révèlent l’aspect militaire et défensif du château.Ici, au fond de la plate-forme (lieu le mieux protégé du site), les murs sont plus minces, l’appareil apparemment plus soigné. Au cours des fouilles des années précédentes, il avait été ramassé quantités de carreaux de pavage en céramique rouge dans le chemin extérieur, au pied des murs de ces bâtiments. Ces quelques indices permettaient d’imaginer des bâtiments plus résidentiels.Le caractère résidentiel du château est assez mal connu, mais il est certain que Charles II de Navarre, sa famille et ses proches y séjournèrent à de nombreuses reprises. Un texte de 1321 dresse la liste des bâtiments dont les gouttières viennent d’être refaites : |
« la grant sale, une des tourelles leiz la chapelle, la maison dessus le puiz, la maison au portier, la maison d’après la chapelle… » |
2 – Les fouilles |
Sur ce plan sommaire du dernier état d’occupation se trouvent :- A et B, le sous-sol d’un grand bâtiment rectangulaire séparé en deux par un mur médian. On y accède par un escalier ;- C, à un niveau plus élevé au nord. On y accède à l’ouest par une marche et à l’est par un seuil en schiste débouchant sur un escalier ;- D, une tour d’escalier ;- E, la base d’une petite tour carrée à usage de latrines vraisemblablement ;- F, une courette délimitée par le mur d’enceinte et les murs extérieurs des autres bâtiments.Les matériaux employés ont une provenance presque exclusivement locale, de la pierre communément appelée « poudingue pourpré ». |
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Plan sommaire de la zone fouillée (dernier état d’occupation des bâtiments) |