Association de Sauvegarde du

CHATEAU DE GAVRAY

DE NOS JOURS

En 1980, le site du château a presque totalement disparu. Il n’est plus qu’un simple nom sur une carte et son riche passé est oublié. Une jeune enseignante, Jocelyne Leparmentier le redécouvre, l’arrache aux broussailles, aux ronces et à l’oubli avec le concours d’une équipe de bénévoles dont de nombreux « anciens » du pays.
Puis, avec une petite équipe de passionnés des vieilles pierres elle décide, alors, de créer une association ayant pour but :
« la sauvegarde et la mise en valeur du site ».

  Le débroussaillage de 1980: deux «anciens» rendent accessible le «chemin de ronde», au pied du donjon.
 

Ces premiers travaux faisant apparaître des structures au sol plus importantes qu'on ne le pensait, il est décidé de mener sur le site des recherches archéologiques.

Le «chemin de ronde», aujourd'hui. (photo prise au même endroit que la précédente)  

Les fouilles de 1982 à 1992 

De 1982 à 1992, des chantiers de fouilles se succèdent tous les mois de juillet : des jeunes de tous horizons viennent, pendant quelques semaines, fouiller le sol de la forteresse.
Souvent, ils reviennent l’année suivante et un véritable réseau d’amitié se crée ainsi autour d’une passion commune.

Le décapage à la truelle : même dans un site aussi vaste et contenant autant de remblais qu'un château fort, le décapage à la truelle et à la balayette se révèle nécessaire pour dégager une couche d'occupation. Le dessin de chantier, avec cadre et fil à plomb. La fouille détruit les couches archéologiques : il est donc indispensable de dessiner chaque couche, chaque structure, avant de les faire disparaître.
 
Le marquage des tessons : tous les tessons mis au jour sont lavés et marqués du numéro de la couche dans laquelle on les a découverts. C'est ce qui permet de les identifier et de tenter des collages.

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