Association de Sauvegarde du

CHATEAU DE GAVRAY

LE PANORAMA

Face à l'entrée du donjon, dans la partie nord de l'enceinte, qui domine le bourg de Gavray, a été placée une table d'orientation.

 
La table d'orientation, et les bords de la Sienne.

L'éperon rocheux domine d'une soixantaine de mètres les vallées de la Sienne et de la Bérence : les pentes abruptes de la colline, et les vallées marécageuses, en facilitaient la défense.

Au nord, cependant, la pente est moins abrupte et il devait y avoir une première ligne défensive.

Lors de la prise du château par Richemont, en 1449, les chroniques indiquent qu'il prit d'abord le «boulevard», c'est-à-dire une première ligne de fortifications, et de là, put saper et miner les murailles. Le panneau d'information et les tables pique-nique, que l'on voit bien en contrebas, sont situés à son emplacement présumé.

En contrebas, l'emplacement du «boulevard», première ligne de défense du côté le plus vulnérable de la colline. C'est là que sont installées les tables pique-nique, sur le «chemin de la ville». Le donjon, vu de la table d'orientation.
Au nord, vu de la table d’orientation

Le regard porte à des kilomètres à la ronde et l'on comprend aisément pourquoi les ducs de Normandie avaient implanté sur cette colline un château à vocation militaire. Sa situation, au-dessus d'un gué de la Sienne, au carrefour des routes qui, de Caen et du Nord Cotentin, menaient vers le Mont-Saint-Michel et la Bretagne, en faisait en effet, un point stratégique intéressant.

On peut évoquer ici le service d'un certain Guillaume Pillevoy, chargé par Charles de Navarre en 1371 de guetter s'il venait des gens d'armes ou des gens à cheval, et de faire tinter la cloche achetée à cet effet, afin que la population puisse se mettre à l'abri : le château est le lieu protégé par excellence ; en cas d'alerte, la population, au son de la cloche, vient se réfugier à l'abri des hauts murs.

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